De 2014 à 2024 : de salariée à nomade sédentaire
Comment j'ai transformé ma vie, un petit pas après l'autre
Quand on écrit une newsletter, la fin d'année est une période propice car les sujets sont évidents. Nous allons faire des bilans et définir des objectifs, une étape nécessaire pour prendre le recul indispensable à une vie plus épanouie.
Ceci dit, je réalise que j'ai du mal à faire ce bilan car je suis trop focalisée sur mes préoccupations quotidiennes et mes objectifs à court terme. C'est un défaut qui me donne l'impression de ne jamais en faire assez.
Je ne me souviens plus où j'ai vu cette idée, mais un auteur a souligné l'intérêt de faire un bilan sur 10 ans pour prendre de la hauteur, en s'aidant de ses photos dans son téléphone. Bien vu, car je suis incapable de vous dire précisément ce que je faisais en décembre 2014.
En prenant le temps de revenir sur mes 10 dernières années, j'ai pu prendre du recul et réaliser à quel point ma vie a évolué, tant sur le plan personnel que professionnel.
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Tout d'abord, ce bilan m'a permis de constater que ma vie est bien plus riche en événements depuis que j'ai quitté le salariat. Chaque année apporte son lot de nouveautés, de défis et de réalisations, là où mes années de salariée se ressemblaient davantage.
Ensuite, j'ai réalisé à quel point les frontières entre vie professionnelle et personnelle se sont estompées. Mes projets immobiliers se mêlent à mes voyages, mes choix de vie influencent mon activité, j'investis avec ma famille... Tout est interconnecté, et c'est ce qui fait la richesse de mon parcours.
Ce bilan m'a aussi rappelé l'importance de prendre soin de moi et de me reposer. Les dernières années ont été intenses, entre les achats immobiliers, les travaux, les déménagements... Mon corps m'envoie des signaux qu'il est temps de lever le pied.
Car il y a la charge physique et la charge mentale. Monter des meubles, acheter et installer de la décoration, mettre en location les logements et les entretenir (pour les gîtes) fatiguent. Mais lancer une nouvelle demande prêt immobilier, construire un business plan, signer un compromis puis un acte d'achat, attendre les premières impressions des nouveaux locataires génèrent du stress. J'oublie systématiquement cette partie quand je me lance, je ne vois que les actions à faire. Je dois m’améliorer sur ce point.
Sur le plan professionnel, j'ai pris conscience de l'expertise que j'ai développée en immobilier. En quelques années, j'ai acquis des compétences solides dans ce domaine, qui ont progressivement pris le pas sur mon expertise dans le paiement. C'est une belle preuve de ma capacité à me réinventer. C’est aussi une expertise que je peux transmettre à d’autres.
Enfin, ce bilan m'a donné envie de continuer à écrire et partager mon expérience. Voir mon parcours résumé ainsi m'a fait prendre conscience de la valeur de mon vécu et des enseignements que j'en ai tirés. J'espère que mon histoire pourra inspirer d'autres personnes à oser le changement.
En conclusion, ce bilan sur 10 ans m'a offert une vue d'ensemble précieuse sur mon cheminement.
Il m'a permis de mieux comprendre d'où je viens, où j'en suis et vers quoi je souhaite aller.
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Fin 2014
J'étais en Thaïlande pour les fêtes, un beau voyage qui me rappelle que nous partions systématiquement loin à cette période. Ce n'est plus le cas, notre activité de gîtes étant très prenante pendant les vacances de Noël. Même si certaines tâches sont déléguables, je ne m'éloigne plus pendant les pics d'activité.
Autre changement : mes parents habitent maintenant à quelques minutes de chez moi, alors qu'avant c'était une heure sur les routes encombrées d'Île-de-France et plus de deux heures pour voir le reste de ma famille. J'ai découvert le plaisir de fêtes de Noël sans trajets. Une révélation.
2015 - Salariée, voyageuse, acupunctrice
Une année rythmée par l'effervescence professionnelle (gérer une ville test pour la solution de paiement pour laquelle je travaillais, coordonner les efforts pour un premier festival de musique) et un voyage en famille à Budapest. Une photo me rappelle aussi mon cabinet d'acupuncture, ouvert seulement le samedi. Le début de ma constellation professionnelle.
2016 - de Paris à Strasbourg
Nous habitions en Île-de-France et avons les moyens de refaire notre appartement acheté en 2011. Nous avons vécu dans une chambre pendant que tout le reste était mis à nu.
Au travail, une nouvelle ville test s'est ajoutée : Strasbourg. J'avais donc 3 lieux d'activité : ma ville test francilienne, mon bureau parisien et un nouveau bureau strasbourgeois dans une ancienne agence bancaire, avec une équipe dédiée.
J'ai adoré cette période qui se rapprochait de l'entrepreneuriat : business plan, plan opérationnel, installation, recrutement, formation, mise en œuvre. C'était passionnant.
Notre solution se développait aussi dans des lieux événementiels comme Ground Control à Paris. Il fallait tout mettre en place avec l'équipe. La découverte des espaces avant l'ouverture des portes était toujours source de stress, car tout était à faire. Cela m'a appris à travailler n'importe où : algeco, extérieur, voiture... J'aimais ces horaires variés qui me sortaient du 9h-19h derrière un bureau.
Un voyage au lac Powell, à Salt Lake City et Yellowstone en mai, ainsi qu'un mémorable concert de Rammstein à Paris ont agrémenté cette année.
2017 - Voyages révélateurs et rêves de tiny house
Je découvre des photos d'un paperboard du début 2017, fait avec l'équipe pour noter ce que nous voulions continuer, arrêter et commencer. J'ai toujours aimé organiser des brainstormings. Je crois que cela me manque, même si le management m’a épuisé.
Deux voyages aux États-Unis cette année-là et la découverte de la vie en tiny house, qui m'a donné une idée de business. L'apothéose fut un voyage d'un mois en Nouvelle-Zélande en van aménagé, qui nous a donné envie d'en avoir un.
2017 semble avoir été une année où les voyages m'ont aidé à tenir au travail. Le peu de photos liées à mes journées montre que ce n'est pas une année que j'ai aimée. Je pilotais alors le déploiement de notre solution dans une grande enseigne d'hypermarchés.
2018 - Entre ennui professionnel et renouveau personnel
Rebelote en 2018. Du voyage (Croatie dans une maison sans eau courante au fond d'une crique) et en fin d'année un tournage pour cette fameuse chaîne d'hypermarchés.
Je m'ennuyais comme un rat mort au travail, mais j'avais une équipe sympa.
Je découvre des photos de ventes et dons que je faisais. J'ai passé une partie de l'année à vider mon appartement et sa cave, sans but précis. Juste la satisfaction de me sentir allégée.
Je me suis fait opérer de ma myopie, un énorme stress que j'étais contente de surmonter.
J'ai découvert mon profil Avocat dans le test des 16 personnalités (INFJ pour les initiés) et j'ai appris le piano. Je pense que j'étais déjà passée au 4/5ème au travail, avec tous mes vendredis de libre. Une révolution pour moi.
Des festivals de musique l'été (Main Square, Tomorrowland pour la première fois), un voyage en Grèce. J'apprenais à dessiner sur mon iPad.
2019 - Le déclic immobilier chilien
J'ai aidé une amie à trier et vider sa maison pour la première fois. J'adore faire ça maintenant que je n'ai plus grand chose à trier chez moi.
Un voyage au Chili a été le déclencheur de notre nouvelle vie. Nous avons écouté beaucoup de podcasts pendant nos longs trajets et l'un d'eux, sur l'immobilier, m'a fait vriller.
C'était en avril. Dès juin, je découvre des premières photos de visites immobilières. Ma devise : agir, agir, agir.
J'ai visité à Poitiers notamment, sans trouver de biens. J'ai découvert qu'un agent avait essayé de m'arnaquer. Un bon apprentissage en début de recherches.
En août, un voyage au Japon, le pays que j'ai le plus aimé visiter. Nous avons eu la chance d'y aller plusieurs fois. N'y allez pas en août, il fait trop chaud et humide !
En septembre, on trouve nos deux premiers biens à acheter : une maison de 6 chambres dans notre ville actuelle et un immeuble de 11 logements en banlieue d'une autre grande ville. Nous signons les deux compromis. En décembre, je trouve un troisième bien, une maison dans ma ville natale. J'ai atteint mon objectif fixé en avril : emprunter pour générer 8 000 euros de loyers.
2020 - L'année où tout s'accélère pendant que le monde ralentit.
Le 18 février, je vois une annonce pour une petite maison meublée avec jardin à Versailles. C'est idyllique. Sur un coup de tête, on la loue et on y déménage début mars. On se dit qu'on va mettre en vente notre appartement.
Vu que je l'avais déjà bien vidé, le déménagement n'a pas été difficile. Heureusement d'ailleurs, car la nouvelle maison est deux fois plus petite.
Et puis, confinement et temps magnifique. On passe nos journées dans le jardin. Je ne dis pas que ce confinement n'était pas anxiogène pour nous, mais je n'avais qu'une envie : me reposer. Les 3 achats immobiliers m'avaient mis sur les rotules.
Nous étions alors déjà propriétaires de l'immeuble et de la grande maison. L'immeuble était déjà en partie loué et la maison est restée vide au démarrage du confinement. Heureusement, nous avions négocié un différé de remboursement du prêt de 2 ans. Donc pas de conséquence financière pour nous.
Le compromis pour la troisième maison a mis du temps, et n'a été signé définitivement qu'en juillet. Je l'ai louée le jour même.
En mai, nous défions les règles et arrivons dans la grande maison pour l'aménager. Entre temps, mes ouvriers (une famille) s'y sont confinés pour faire les travaux. Nous avons fini de l'emménager début juin. Nous avons découvert et profiter de cette ville. Nous commençons à imaginer une vie en province.
En août, notre appartement est vendu. Nous en avons confié la vente à une agence pour ne pas avoir à nous en occuper. Ce fut efficace. Nous le possédions depuis 9 ans, donc nous avons fait une belle plus-value.
En septembre, le propriétaire de la maison que nous louions nous annonce qu'il la vend. Elle est jolie mais nous nous demandons si elle sera agréable à vivre en hiver. Nous décidons de déménager dans une nouvelle maison en location, toujours à Versailles. Nous ne nous y projetons plus.
Nous décidons alors de chercher un logement dans la ville de province où nous avons la grande maison. Nous trouvons un appartement à rénover pour un tiers du prix de notre ancien appartement, et avec le charme en plus. Les rénovations vont prendre plusieurs mois. Je sais alors que je vais démissionner d'ici 6 mois et l'annonce à mes patrons.
2021 - 40 ans, 2 gîtes et 1 nouveau départ
En février, en scrollant sur Leboncoin, je découvre une annonce de vente pour un gîte, qui se trouve être le concurrent direct du nôtre. J'ai suivi ses chiffres et commentaires depuis un an. Curieux, nous allons le visiter.
En parallèle, notre premier gîte se loue bien, malgré les confinements successifs. Il a toujours été loué pendant ces périodes. Je cherche une personne pour s'en occuper (ménage et accueil) et me rends vite compte que prendre des étudiants ponctuellement va être chronophage. Avoir un second gîte dans la même ville me permet de mutualiser les coûts et de proposer un CDI ou CDD avec de nombreuses heures de travail par mois.
Nous faisons une offre sur l'autre gîte qui est acceptée. Nous sympathisons avec la propriétaire que nous fréquentons encore et elle nous le vend intégralement meublé et équipé. Moi qui ai bien souffert à l'aménagement du premier, je sais à quel point c'est précieux. Il est en plus meublé avec goût, dans un style plus ancien que notre premier gîte.
Nous le mettons en location en avril 2021, et cela fonctionne tout de suite. Avec peu de choses, j'arrive à améliorer la décoration. Je me mets à aimer cela.
Nous avons les clés de notre nouvel appartement en avril 2021. Les travaux démarrent et se terminent qu'en août 2021.
Ils ont pris du retard, donc nous nous retrouvons sans logement en juillet/août 2021. Nous dormons dans un de nos gîtes, tout en louant les autres chambres. À notre grande surprise, c'est super sympa. Nous rencontrons plein de monde et je crois que cela nous fait beaucoup de bien après ces mois de confinement.
Je fête mes 40 ans en septembre et j'organise une grande fête familiale dans un de nos gîtes. C'est aussi nouveau pour moi : organiser une fête et pouvoir le faire dans un de nos logements. C'était impossible dans nos petits logements franciliens. J'organise aussi un week-end avec mon groupe d'amies de prépa.
Fin d'année, nous emménageons dans notre nouvel appartement. Je découvre la souffrance d'habiter au 4ème étage sans ascenseur dans une rue en escalier. Le charme de l'ancien, une vue magnifique mais ça muscle les cuisses ! Je prends beaucoup de plaisir à décorer cet appartement, alors que je ne l'ai jamais fait pour mes anciens logements. Nous partons de zéro puisque nous avons tout vendu en quittant l'Île-de-France.
En novembre, je découvre un bébé chihuahua chez ma manucure. L'idée d'en avoir un va faire son chemin. Nous partons pour un voyage en Guadeloupe, le premier vol depuis le Covid. Je déteste ce séjour, plein de problèmes, mais nous nous retrouvons quelques jours à nous occuper de deux chiots abandonnés. Un autre révélateur.
2022 - La saga familiale immobilière
Je m'occupe d'un gros chantier dans notre second gîte, nous améliorons le rez-de-chaussée pour pouvoir louer la maison entière ou découpée en deux appartements indépendants. Brillante idée puisqu'après deux ans d'exploitation comme cela, nous avons doublé son chiffre d'affaires.
En mars, je trouve un studio pour mon frère qui fait son premier investissement et nous adoptons notre chien. Mes photos lui sont désormais consacrées à 90%. Le reste est pour ma nièce qui vient d'arriver.
En avril, je trouve un premier appartement pour mes parents qui souhaitent aussi investir. Le montage est plus complexe mais intéressant : mon père a fini sa carrière avec une SAS lui permettant de proposer des coachings. En parallèle, il a bénéficié d'un plan de départ volontaire. Il ne s'est pas versé de salaire via cette autre activité et avait une belle trésorerie disponible. Il a fait entrer ses trois enfants dans la SAS et en a changé l'objet social, désormais la gestion de biens immobiliers.
Après cet investissement initial, deux autres ont suivi (la vente d'un lot de deux appartements dans une même copropriété à une rue du premier). Petite rénovation et aménagement en meublé, loués très facilement depuis.
À ce moment-là (tu m'étonnes que j'ai fini l'année sur les rotules !), nous nous disons qu'il serait intéressant de continuer à investir un peu pour nous et qu'un gîte en campagne avec piscine serait un bon investissement. Nous faisons quelques visites et une offre qui n'est pas acceptée.
Lors de la visite du bien pour mes parents, j'en parle à l'agent immobilier avec qui j'aime travailler. Mon conseil quand vous avez un projet : parlez-en à tout le monde !
Elle me dit que justement son collègue lui a parlé d'un bien magnifique qui allait être mis en vente. Visite dans la foulée et acheté immédiatement. C'est notre plus beau bien, et le plus cher (hors l'immeuble). Un plaisir de le décorer, nous avons testé la vie à la campagne fin 2022 pour le faire tranquillement.
En parallèle, nous avons acquis un deux-pièces dans notre immeuble. Mis en vente à 60 000 euros, il ne nécessitait que quelques travaux de peinture pour être mis en location. Le fait d'être si proche de notre lieu de vie est un atout.
En fin d'année, je trouve une petite maison à rénover pour mon beau-frère. Il veut avoir un pied-à-terre en France et je m'occuperai de la louer en son absence.
2023 - Trouver son équilibre entre fatigue et projets
Les premiers mois sont rythmés par le suivi du chantier de rénovation. C'est long. Tout le monde travaille bien, mais ce n'est pas la même chose de suivre son propre chantier et celui de quelqu'un d'autre.
Je commence à fatiguer de l'immobilier et décide de ne plus rien acheter, pour moi ou les autres.
On est aussi dans une phase de mise en place des nouveaux logements au sein de notre marque de gîtes. Après les avoir décorés, il faut les diffuser sur les plateformes et commencer à accueillir des voyageurs.
Je n'ai pas encore réussi à trouver de personnes fiables pour prendre en charge l'entretien et le ménage de ces nouveaux hébergements. Cela devient urgent car je fatigue et je vais bientôt mettre en location la maison de mon beau-frère.
Une société de ménage emménage dans un local juste devant notre appartement. Je leur confie un bien pour tester, puis deux, puis tous les biens à partir de septembre. Mais j'attends de craquer pour le faire, avec deux lumbagos terribles en mai et en août.
Je m'occupe de changements de locataire dans les logements de mes parents. Je me suis bien organisée, j'ai sauvegardé le texte de l'annonce et j'ai un dossier photos avec des vidéos de visite. Cela me permet de valider l'intérêt des candidats sans leur faire visiter et généralement tout se termine avec le premier postulant qui a rempli son dossier locataire. C'est fluide et simple.
Nous prenons des vacances avant la saison dans la région de Rocamadour. Nous savons que nous ne pouvons plus partir en été désormais.
En parallèle, j'ai aidé une start-up à se lancer dans le paiement. Cela m'a confirmé mes compétences sur ce sujet, mais j'ai aussi compris que ça ne m'intéressait plus. La société est revendue, ce qui met un terme à la mission et à ma carrière dans les fintechs.
L'été se passe, compliqué à cause de ma fatigue et mes maux de dos. Mes parents sont maintenant autonomes en immobilier et acquièrent deux appartements, dans l'immeuble où mon frère a son studio. Je les aide un peu.
L'année se termine avec un joli voyage en Italie en octobre, et la décision soudaine de louer une maison meublée pour nous. La vie avec notre chien et les quelques semaines vécues dans notre gîte à la campagne nous ont fait comprendre qu'on aimerait avoir une maison mais en ville.
Nous avons eu l'opportunité de louer pendant 6 mois la maison d'une infirmière partie en Nouvelle-Calédonie. Nous décidons de mettre à profit ces 6 mois pour trouver notre logement.
2024 - Renaissance intellectuelle et retour aux sources
Rien de grave, mais j'ai été bien malade en janvier et février. En mars, la saison a démarré. En mai, il nous a fallu quitter la maison louée, sans avoir la possibilité d'emménager dans notre nouveau logement, enfin trouvée.
Cela fut possible fin juin, et nous avons vécu en mode camping quelques mois, par manque de temps et trop de fatigue pour l'aménager correctement.
Un lumbago rythme mon été bien sûr, mais je trouve la force de relancer ma newsletter sur Substack. Le premier lancement n'avait pas fonctionné sur Kessel. N'ayant pas de relais sur les réseaux sociaux (que j'ai quittés l'année dernière), personne ne la découvrait. Difficile d'écrire quand personne ne vous lit.
Le lancement sur Substack est un succès, enfin en tout cas à mon échelle, car des personnes s'y abonnent tous les jours et je reçois des messages et commentaires sympathiques. Cela me donne l'élan nécessaire pour continuer à écrire, et la magie de l'écriture fait que cela permet de poser mes idées et de prendre du recul.
J'y vois donc de plus en plus clair ces dernières semaines. J'ai lancé un chantier important de consolidation de l'activité de gîtes. Financière dans un premier temps, qui me permettra d'aller au bout de la délégation pour l'année prochaine. Les premiers effets sont déjà là. J'aurai l'occasion de les partager.
La remise au centre de ma vie d'une activité plus "intellectuelle" m'a redonné envie de réfléchir. Cela se passe dans la partie payante de ma newsletter (mes ressources) mais je vais prolonger, je pense, avec des petits produits, guides et autres formats, issus de mes expériences et prises de recul.
Les interactions humaines me fatiguent, mais je me rends compte qu'il faut que j'en aie davantage. Sans excès, avec des limites précises, je vais reproposer des sessions de mentorat maintenant que j'ai surmonté ma fatigue.
Et je réalise qu'il faut que je parte plus en vacances. Pas de grosses vacances loin de chez moi, mais juste quitter notre ville et se mettre "au vert" me fait un bien fou. Nous avons maintenant un van aménagé pour le faire. Cela sera même possible en pleine haute saison puisque nous avons plein de jolis endroits à quelques minutes de chez nous. Je n'ai pas besoin de plus.
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Merci de m'avoir lue,
à bientôt ?
Tiffany
Bonjour Tiffany,
Quelle (r)évolution en 10 ans, bravo à vous 🔥
Vous êtes formidablement inspirante 😊
Bravo pour cette belle évolution d'une décennie, c'est énorme tout ce que tu as réalisé !!
(PS : je suis personnalité avocat, moi aussi! )