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Avatar de Kathy Bonenfant

Ce qui me fascine, c’est à quel point on tolère l’épuisement numérique comme si c’était un mal nécessaire du métier. Presque une preuve qu’on est "engagé".

Je me demande souvent : pourquoi est-ce qu’on doit encore se justifier de vouloir se déconnecter, alors que c’est l’hyperconnexion qui devrait nous inquiéter?

Ton témoignage me conforte dans cette idée : il ne s’agit pas de se couper du monde, mais de choisir à quoi on veut vraiment prêter attention.

Et si la vraie question, c’était plus "à quoi je dis oui" que "de quoi je me coupe"?

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Avatar de Anne-Laure Thomas

Depuis toujours mes notifications sont désactivées sur toutes mes applis sauf les messages pour mon mari et mes enfants.

J'ai supprimé les applis RS rassemblées sur l'écran, de ce fait, il faut que j'aille chercher l'appli dans la liste, c'est plus long, une friction qui peut mener à renoncer.

J'ai mis en place des limites de temps aux principaux RS pour prendre conscience du temps passé. Je n'ai jamais été redactrice, simplement "suiveuse"(et inactive jamais de commentaires).

Instagram : plus je recentre sur des centres d'intérêts et pas sur des personnes, moins je l'utilise, j'y vais pour de l'inspiration. Et de moins en moins.

FB : jamais été active, j'y vais désormais pour les groupes (centres d'intérêts encore une fois) donc j'y passe vite.

Je découvre substack depuis quelques semaines et c'est vrai que j'y vois un réseau dédié au temps long, me rappelant les blogs.

Je ne les supprimerai pas (c'est notamment un moyen de communiquer avec ma fille : le partage d'une photo ou d'une vidéo comme un coucou par exemple.)

Mais je suis de moins en moins consommatrice.

Mon suivi de "bien être numérique" ne baisse pas pour autant mais les applis consultées sont en lien avec des besoins ponctuels.

Pas encore idéal mais j'avance 🙂

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