Transition vers une constellation professionnelle
Comment quitter le salariat sans tout risquer
Une petite note avant de commencer...
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Il y a 4 ans, j'étais encore directrice des grands comptes dans une startup fintech.
Un poste confortable. Des responsabilités intéressantes. Une équipe sympathique.
Et pourtant...
Chaque matin, je ressentais ce malaise diffus. Cette envie de changement qui me rongeait. Je savais que je voulais autre chose. Une vie différente. Plus de liberté, moins de contraintes.
Mais je restais paralysée. Cela faisait 4 ans que je voulais partir, mais :
"Et si je me trompais ?"
"Et si je n'y arrivais pas ?"
"Et si je regrettais ?"
"De quoi est-ce que je pourrai vivre ?"
"Et ma retraite ?"
"Comment annoncer que je veux partir ?"
"à quoi va ressembler mon CV plus tard ?"
Ces questions tournaient en boucle dans ma tête.
Aujourd'hui, avec le recul de ces années de changements - du salariat à l'entrepreneuriat, de Paris à la province, des horaires fixes à une constellation d'activités - je comprends mieux ce qui se passait.
J'étais comme une chenille au bord de sa transformation.
Prête pour le changement, mais terrifiée par ce qu'il impliquait.
C'est ce que j'appelle le "syndrome du papillon". Cette période où l'on n'est plus tout à fait qui on était, mais pas encore qui l'on veut devenir.
Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi ce syndrome est naturel, comment le comprendre et surtout, comment le dépasser.
1. L'origine du blocage : pourquoi on reste coincé
Notre cerveau a une drôle de façon de gérer le changement.
D'un côté, il rêve d'aventures et de nouvelles possibilités.
De l'autre, il fait tout pour maintenir le statu quo.
Ce n'est pas de la lâcheté ou un manque de courage. C'est de la biologie pure.
Notre cerveau reptilien, cette partie primitive qui gère notre survie, déteste l'incertitude. Pour lui, tout changement est une menace potentielle.
C'est pour ça que même quand on déteste son job, on hésite à partir.
Même quand on rêve d'entreprendre, on repousse le moment de se lancer.
Même quand on sait qu'on doit bouger, on reste immobile.
C'est ce que je vivais et j'ai mis DES années à partir. Et ce sont les bouleversements liés au Covid en 2020 qui m'ont mis le bon coup de pied aux fesses.
J'ai fini par démissionner en 2021.
Les symptômes du syndrome du papillon
Comment savoir si vous en souffrez ? Voici les signes que j'ai identifiés dans mon parcours :
Vous passez des heures à rêver d'une autre vie
Vous collectionnez les formations en ligne sans passer à l'action
Vous faites des tableaux Excel de scénarios "et si..."
Vous avez toujours une bonne raison d'attendre "le bon moment"
Vous enviez ceux qui ont déjà fait le saut
Le plus frustrant ?
Vous savez que vous avez les capacités. Les compétences. Peut-être même l'argent de côté.
Mais quelque chose vous retient.
C'est normal. C'est même sain.
Cette résistance est un mécanisme de protection. Elle nous empêche de faire n'importe quoi sur un coup de tête.
Mais comme tout mécanisme de protection, il peut devenir une prison si on ne sait pas le gérer.
2. La métamorphose décryptée : les 4 phases inévitables
Savez-vous que lorsqu'une chenille se transforme en papillon, elle se dissout complètement dans son cocon ?
Littéralement.
Elle devient une sorte de soupe cellulaire avant de se reconstruire.
Effrayant ? Oui.
Nécessaire ? Absolument.
Notre transformation professionnelle suit un processus similaire.
Phase 1 : Le cocon protecteur
C'est là où j'étais en 2020. Dans mon job confortable.
Un cocon doré avec :
Un bon salaire
Des process familiers, car j'ai connu la société dès son lancement
Une identité claire de manager
Une réputation établie
Mais j'étouffais.
Phase 2 : La dissolution
C'est la phase la plus déstabilisante.
Pour moi, elle a commencé quand j'ai demandé mon passage à 4/5ème.
Pour avoir tous mes vendredis de libre et pouvoir (enfin) faire autre chose que travailler.
Je n'étais plus la directrice à 100%. Plus tout à fait dans le moule.
J'ai commencé à :
Me former en immobilier et visiter des biens
Remettre en question mes certitudes (et si le salariat n'était pas pour moi ?)
Phase 3 : La reconstruction
Cette phase est floue. Inconfortable. Passionnante.
C'est le moment où j'ai :
Investi dans mes premiers biens
Testé différentes activités
Exploré de nouveaux territoires (géographiques et mentaux)
J'étais en reconstruction, même si je ne le savais pas encore.
Cette phase, très inconfortable, a duré plusieurs années.
Phase 4 : Le déploiement
C'est là où je suis aujourd'hui.
J'ai développé :
Une nouvelle relation au temps
Une définition personnelle du succès qui m'est propre (et avec laquelle je suis enfin en paix)
3. Construire son filet de sécurité
Le secret de ma transformation réussie ?
La préparation.
Un papillon ne sort pas de son cocon par hasard. Il attend d'être prêt.
Voici les éléments essentiels de votre filet de sécurité :
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